Arbres à l'aquarelle

J'aime bien de temps en temps, quand je me promène, peindre un arbre dans mon carnet Moleskine.
Leur papier n'est pas tout à fait adapté à l'aquarelle, car les couleurs fusent très peu dessus. Par contre, on peut facilement effacer les touches qui ne nous plaisent pas, et faire des superpositions de taches que je trouve intéressantes.

En voici quatre spécimens

Au-dessus de Lodève Prieuré de Grandmont - Christine Flament

Le grand Chêne chez Hélène - Christine Flament

Sur la route de Palladuc - Livradois - Christine Flament

Au Père Lachaise - Christine Flament

Stage aquarelle Natures mortes

Pendant trois jours à l'atelier de Chateldon, un stage s'est déroulé qui avait pour thème les natures mortes à l'aquarelle.
Pour se mettre en train, j'ai d'abord proposé de peindre un bouquet en utilisant la technique mouillé sur mouillé.

Sur papier détrempé, on pose des touches de rouge, et tout autour du jaune dans lequel on fait fuser du vert. En contrôlant ensuite le degré de séchage, on pose des valeurs de plus en plus foncées.

Après cet exercice, chaque participant a élaboré  ses propres natures mortes, à partir d'objets, de fruits ou de légumes. La difficulté, c'est déjà de créer une composition équilibrée. Ensuite, c'est un véritable travail d'observation pour essayer de rendre au plus juste ce que l 'on a devant les yeux. L'important c'est de trouver les ombres et les lumières, de savoir rendre le modelé en faisant fuser ses couleurs, puis de peaufiner les détails en peignant plutôt sur sec.
Résultats

aquarelles de stagiaires