Tout est prétexte à peindre: portraits, botanique, paysages, etc.
Dans le fond, ce que l'on cherche à rendre, ce sont les couleurs, les lumières et les contrastes.
La difficulté avec le portrait, c'est qu'on le sacralise. Du coup, on fige le trait.
Et la ressemblance est moins flagrante.
Il faut dessiner beaucoup de portraits pour réussir à se libérer et à intégrer les règles de base:
forme du visage, position des yeux, forme des lèvres, du nez.
Le stage de deux jours à Châteldon avait ce but.
Les modèles ont été peints d'après photos ou d'après peintures.
Souvent pour les ombres, les débutants mettent des marrons là où il vaudrait mieux tabler sur des verts ou des bleus. On commence donc par un couleur de base faite d'ocre jaune ou jaune de Naples, augmentée de différents rouges ou roses selon les carnations.
Puis premières ombres en vert ou bleu. Ensuite, les contrastes sont marqués avec des bruns, des violets ou des gris.
Il faut peindre les cheveux comme des volumes avec masse d'ombre et de lumière.
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| Portraits d'élèves |
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| portraits d'élèves |
Une photo de Walker Evans, en noir et blanc, a servi de prétexte au deuxième portrait. A réinterpréter en deux couleurs opposées.
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| Portrait d'élève à l'aquarelle |
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| Portrait à l'aquarelle |
Pour se lâcher un peu, portrait peint directement, sans dessin préalable au crayon, en s'inspirant d'une peinture de Nolde, avec taches de couleur et contours noirs.
Ensuite, reprise d'un bel autoportrait de Derain, très intéressant pour ses contrastes et ses choix de couleur. Ce qui est amusant dans le portrait, c'est que l'on retrouve systématiquement quelque chose de la physionomie de celui qui est en train de le peindre.
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| Portrait aquarelle |
Pour terminer, chaque participant à peint le portrait de l'un de ses proches.
